La publication des Bienveillantes et de Jan Karski a suscité l’embarras, voire l’hostilité de certains historiens, gênés que des écrivains abordent la Shoah en recourant à la fiction. De fait, histoire et littérature sont en tension, parce qu’elles se réfèrent toutes deux au réel pour tenter de donner sens au monde ; mais faut-il pour autant poser le débat en termes de concurrence ?