Études postcoloniales, subaltern studies, world history : chacun de ces courants est nourri par les études africaines. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, l’historien Mamadou Diouf explique comment l’étude du continent, de ses cultures, de ses pratiques, de son histoire, permet de faire dialoguer les disciplines et d’alimenter des « comparaisons réciproques », sans rester prisonnier des catégories de l’universalisme européen.