Comment s’organisaient les monarchies marocaines et tunisiennes sous le Protectorat français ? En étudiant les structures administratives et les droits des fonctionnaires dans ces deux pays, Antoine Perrier met en lumière des dynamiques souvent négligées de l’histoire coloniale du Maghreb.
On sait à quel point les Capétiens ont réussi, tout au long du XIIIe siècle, à acquérir une réputation de sainteté et à l’utiliser pour sacraliser la fonction royale. Mais cette historiographie croise rarement celle de la spiritualité féminine, qui connait alors une parenthèse de liberté.
Rien ne prédisposait Philippe de Valois à ceindre la Couronne de France. Après son intronisation en 1328, il lui faut asseoir sa légitimité dans un contexte adverse, celui de la guerre de Cent Ans naissante.
Le royaume franc qui émerge entre le VIe et le VIIIe siècle a promu la diversité politique et religieuse, avant que les Carolingiens mettent fin à ce pragmatisme. Entre Rome et Charlemagne, l’Europe a-t-elle connu un empire ?
L’étude du Club carpatique transylvain, du XIXe siècle à nos jours, permet de comprendre comment la chaîne montagneuse a rejoint le mouvement d’appropriation nationale de la nature, qui a mis aux prises Allemands, Hongrois et Roumains.
Contrairement à certaines idées reçues, le roi n’était pas tout puissant sous l’Ancien Régime. En matière de guerre, l’obligation militaire était assortie de nombreuses contraintes et devait être justifiée.
En rapportant la naissance des couleurs de la France au croisement d’un prince et d’un cochon, M. Pastoureau entrelace histoires culturelle et événementielle. Une hypothèse haute en couleur, mais sujette à caution.
Louis IX, dit saint Louis, ordonna au cours de son règne plusieurs enquêtes de réparation. Celles-ci permettaient d’obtenir autant le consentement des populations à la domination royale que le salut du roi lui-même. En ce sens, elles constituent un jalon important dans la construction de la monarchie française.
Les guerres qui ont opposé catholiques et protestants ont constitué une inflexion décisive dans l’histoire de la monarchie française. Ce sont elles, montre A. Jouanna, qui ont poussé le pouvoir royal à devenir absolu – faisant du droit d’exception un régime ordinaire.