Serge Audier a su dans son ouvrage rendre compte de la richesse et de la complexité de ce qu’on nomme, sans toujours savoir à quoi cela correspond, le néo-libéralisme. Car celui-ci, loin d’être un unique courant comme le dénoncent ses détracteurs, réunit des penseurs souvent hétérogènes. Mais ne faudrait-il pas alors renoncer à parler de « néo-libéralisme » ?