Le problème n’est pas de décrypter l’« identité », culturelle ou sociale, des étrangers. La vraie question, pour l’historien Gérard Noiriel, consiste à mettre en évidence les procédés qui ont permis de les identifier au cours du temps, à l’aide de « papiers » ou d’autres techniques. Dans un stimulant recueil d’articles, qui réunit des spécialistes de toutes les périodes et de tous les pays, il étudie la genèse d’un contrôle à distance de plus en plus efficace.