De l’Espagne du 13e siècle à la colonisation du Nouveau Monde, de l’obsession du lignage à la biologie de l’hérédité, l’historien J.-F. Schaub retrace les étapes de la construction de l’idée de race. Il montre que c’est la généalogie, plus que le phénotype, qui fournit le prétexte à cette naturalisation de la différence qu’est la racisation.