Henri Bergson garde une surprenante actualité. Sa pensée continue de susciter recherches et débats. Fin connaisseur de son œuvre, qu’il étudie depuis trois décennies, Frédéric Worms éclaire la façon dont Bergson a ouvert la philosophie occidentale à toutes les autres.
La pandémie de Covid-19 a révélé les limites de la coopération internationale. Guillaume Devin montre ce qui fait la dynamique mais aussi les faiblesses du multilatéralisme, le rôle qu’y jouent les États ainsi que les sociétés civiles.
Le décès de Jacques Chirac le 26 septembre dernier est l’occasion de s’interroger sur son héritage en matière de politique étrangère. Si sa posture très critique à l’égard des Anglo-saxons était bien connue, son positionnement vis-à-vis des pays arabes l’est moins.
La guerre et la démocratie sont-elles compatibles ? Comment penser les conditions des interventions armées au niveau international ? Au cours de cet entretien, Michael Doyle convoque différents théoriciens du libéralisme afin d’éclairer les relations internationales contemporaines.
Fait social total, la guerre moderne n’engage plus seulement les soldats mais mobilise toutes les forces, politiques, économiques, culturelles, des nations. Elle bouscule les formes classiques du combat, elle pousse la violence à son paroxysme.
Lors du XIXe congrès du Parti communiste chinois en octobre 2017, Xi Jiping a révélé une vision ambitieuse et idéologique de l’avenir de la Chine. Juliette Genevaz revient ici sur la particularité de ce modèle politique et sur les objectifs de développement économique et de politique étrangère.
Le monde contemporain, bien qu’il soit plus interdépendant que jamais, reste un puzzle d’États souverains. La mondialisation nous impose une actualisation de nos cartes mentales et une compréhension de celles des autres. Dans cet entretien, le diplomate et géographe Michel Foucher nous livre les clés de la nouvelle géographie collective.
La guerre en Irak et l’alliance militaire avec les États-Unis auront profondément marqué les « années Blair », tant sur la scène internationale qu’aux yeux de l’opinion publique britannique. à tel point que le bilan de la guerre risque d’éclipser tous les autres aspects de ses trois mandats. Pour comprendre comment le gouvernement britannique s’est retrouvé dans l’engrenage de la guerre, et quelles en seront les conséquences pour la « relation spéciale » avec les États-Unis, nous sommes allés à la rencontre de Sir Christopher Meyer, ancien ambassadeur du Royaume-Uni à Washington (1997-2003) et fin connaisseur de la relation transatlantique.