Pour la féministe africaine-américaine bell hooks, le patriarcat mutile la vie affective des hommes et les coupe de l’amour. Leur « guérison relationnelle » permettra le développement d’une masculinité féministe. Une thèse novatrice ou psychologisante ?
Comment l’année 1962, où le pouvoir bascule des autorités coloniales aux représentants du peuple algérien, a-t-elle été vécue par la simple population ? Faute d’archives, Malika Rahal propose une histoire incarnée des émotions.
D’où viennent nos émotions ? Sont-elles propres à notre sensibilité ou sont-elles produites par notre environnement ? Et comment deviennent-elles collectives ? Questions majeures, que L. Quéré entend reprendre à nouveaux frais.
#MeToo a soulevé la question de la violence dans les milieux du cinéma, mais aussi celle de l’imagerie qui affecte la représentation des corps. La notion de « male gaze » et la possibilité d’un regard féminin émancipateur permettent de déconstruire la machine à fantasmes.
Pour Romain Huët, le vertige ressenti au cœur de l’émeute provoquerait un plaisir indicible en laissant entrevoir une autre forme de vie possible, plus solidaire. Mais la proposition fait peu de cas des règles de la méthode sociologique.