L’IA redéfinit les contours du travail, en radicalisant encore la parcellisation des tâches. Mais elle n’est pas une fatalité, qu’il faudrait accepter sans aucune critique. Il faut au contraire en appeler à des formes, renouvelées, de résistance.
Des forces politiques, techniques et économiques détruisent la Terre et l’humanité. Nées il y a cinq mille ans, elles se sont renforcées depuis cinq siècles avec le système-monde capitaliste. Ce récit des origines que propose Fabian Scheidler aide-t-il à échapper à l’engrenage ?
Des machines intelligentes à l’assaut du travail humain ? Enquêtant sur le digital labor qui se cache derrière les promesses de l’automatisation et des robots, Antonio Casilli soutient notamment que les médias sociaux constituent une forme de travail non rémunéré.
Et s’il fallait prendre à la lettre l’expression « culture visuelle » ? En retraçant deux siècles d’inventions optiques et de réflexions sur l’œil comme machine, cette anthologie richement illustrée nous montre comment les modernes occidentaux ont appris à voir.
L’automatisation des services se déploie dans de nombreux secteurs : banques, cinémas, administrations publiques. Une enquête sociologique démontre que cette tendance conduit à une intensification du travail des agents concernés. L’exemple de la grande distribution est emblématique de la mobilisation psychique et des compétences relationnelles désormais exigées de nombreux salariés.
Les violences ouvrières contre les machines sont-elles la manifestation archaïque d’un refus de la modernité ? À rebours d’une histoire mythologique du progrès industriel, François Jarrige montre de manière convaincante que ces émeutes ont permis l’affirmation d’une culture du travail et d’un idéal d’autonomie menacé par l’essor du machinisme.