Lieux d’un hypercapitalisme débridé, perché au sommet des skylines, les villes du Golfe sont aussi des lieux hybrides où s’expriment des logiques transnationales et même des résistances citadines. Deux ouvrages y font entendre un nouveau souffle.
À propos de : Y. Elsheshtawy, Temporary Cities. Resisting Transience in Arabia, et de : H. Molotch, D. Ponzini (dir.), The New Arab Urban. Gulf Cities of Wealth, Ambition and Distress.
Lieux d’un hypercapitalisme débridé, perché au sommet des skylines, les villes du Golfe sont aussi des lieux hybrides où s’expriment des logiques transnationales et même des résistances citadines. Deux ouvrages y font entendre un nouveau souffle.
Il y a un peu plus de dix ans, Mike Davis, le célèbre anthropologue « radical » américain, après un bref séjour aux Émirats Arabes Unis, publiait Le stade Dubaï du capitalisme (2007, Les prairies ordinaires ). Il y voyait alors le « pire des mondes possibles » (autre titre majeur de Mike Davis, paru en français en 2006 à La Découverte ), fondé sur l’opulence économique, l’autoritarisme et la domination socio-raciale. Depuis lors, la littérature scientifique et journalistique la plus accessible sur les villes du Golfe souscrit généralement à cette grille de lecture.
Les deux ouvrages recensés ici marquent un tournant dans l’approche et l’analyse de ces espaces et reflètent plus largement la vitalité des études urbaines qui y sont menées depuis le début des années 2010. Différents dans leur conception, l’un étant un ouvrage collectif s’intéressant aux formes urbaines à l’échelle macro (Molotch et Ponzini), l’autre un ouvrage individuel et personnel consacré aux usages de la ville à l’échelle micro (Elsheshtawy), ils comportent néanmoins plusieurs points communs.
Plutôt qu’un « nouveau stade du capitalisme », ces auteurs préfèrent voir à travers les villes qu’ils étudient un nouveau stade de l’urbanisme ! S’inscrivant plus volontiers dans le débat sur les reconfigurations de l’urbain au XXIe siècle plutôt que dans celui, assez stérile comme ils ne manquent pas de le souligner, sur les spécificités des villes du Golfe, ils estiment que leurs terrains ont plus à dire et à apprendre sur la production urbaine contemporaine que sur l’« hypercapitalisme » dont ces derniers seraient le laboratoire par excellence. L’urbanisme néolibéral, l’exploitation par le travail, l’atteinte aux libertés individuelles et d’expression et la prolifération des inégalités se produisent, comme le rappelle Yasser Elsheshtawy dans son livre, dans le Golfe comme partout ailleurs dans le monde.
Privilégier l’angle urbanistique amène les auteurs de ces deux ouvrages à prendre une saine distance avec une posture essentialiste qui aborderait ces villes par le prisme de l’exceptionnalisme. Yasser Elsheshtawy consacre d’ailleurs le dernier chapitre de son livre à dire que Dubaï, Abu Dhabi et Doha sont autant exceptionnelles que banales. Certes, la rapidité de l’essor urbain et du développement des infrastructures, la démographie (submersion des populations locales par les populations étrangères), et les politiques autoritaires d’immigration et d’emploi y sont exceptionnelles. Les stratégies d’adaptation et/ou de résistance à ces configurations mises en œuvre par les habitants, en revanche, qui sont au cœur du travail d’Elsheshtawy, se retrouvent aussi dans d’autres contextes urbains, plus « ordinaires » a priori, mais non moins marqués par les effets de la mondialisation et du néolibéralisme. Dans la même logique, Molotch et Ponzini, dans l’introduction très réussie de leur ouvrage, invitent à une utilisation plus prudente par les chercheurs d’un prétendu « modèle Dubaï », qui se reproduirait à l’envi dans le Golfe arabo-persique et même au-delà, jusque sur les rives de la Tamise selon certains, à mesure que s’étend le rayonnement des promoteurs et des investisseurs golfiens et que se développe la « ville-spectacle ».
On appréciera ensuite ces ouvrages pour leurs appareils conceptuel et méthodologique renouvelés. Les auteurs habituellement convoqués dans les travaux sur les villes du Golfe – Davis et son « hypercapitalisme » donc, Baudrillard et son « hyperréalité », Augé et ses « non-lieux » par exemple –, ne le sont ici que parcimonieusement. Molotch, Ponzini et Elsheshtawi préfèrent forger eux-mêmes leurs concepts à partir de leurs observations, ce qui aboutit à une série de développements féconds sur la notion d’« assemblage » pour les premiers, décrivant bien les mécanismes, parfois faits de frictions, à l’œuvre dans la production urbaine locale, et d’« impermanence » (transience en anglais) pour le deuxième. Observant les pratiques sociales ordinaires dans les villes des Émirats Arabes Unis (EAU), Elsheshtawy a trouvé dans la notion d’« impermanence » un paradigme qui résume sa pensée : les villes du Golfe sont planifiées pour un usage éphémère et pratiquées par des résidents temporaires, elles sont donc elles-mêmes des « villes temporaires ». « Temporaire » revêt ici une double acception, renvoyant à la fois au statut de travailleur migrant et à celui de l’espace bâti, ville-spectacle et ville « informelle » confondues, toujours caractérisé par un « état d’inachèvement ou de détérioration, révélant fragilité et impermanence » (p. 131). Le temporaire est aussi politique, dans la mesure où il permet de minimiser l’attachement au lieu et d’empêcher l’enracinement, tout en cherchant à circonscrire les interactions sociales aux espaces de la consommation. Influencé par De Certeau, Lefebvre et Sennett entre autres, Elsheshtawy ne cesse, dans la plupart de ses travaux, de montrer comment les habitants résistent à cette impermanence, en développant des « tactiques » (De Certeau) pour s’approprier l’espace, en revendiquant leur « droit à la ville » (Lefebvre), ou encore en produisant un « désordre urbain » (Sennett) qui défie les espaces ordonnés et « transgresse les normes oppressives de la ville formelle » (p. 12).
On appréciera tout autant la diversité des méthodologies de recherche mises en œuvre dans ces ouvrages, fondées pour la plupart sur un riche matériau empirique et donnant lieu parfois à certaines innovations. Yasser Elsheshtawy a vécu et enseigné aux EAU pendant 20 ans. Il a fondé le laboratoire de recherche urbaine de l’Université des Émirats Arabes Unis (Al-Aïn) et formé de nombreux étudiants aux enquêtes de terrain, notamment à l’échelle micro, qu’il affectionne le plus. Pour cet ouvrage, il n’a pas hésité à s’immerger de longs mois durant dans des micro-territoires – un angle de rue, un square, un pied d’arbre, etc. – avec une caméra sur pieds lui permettant de réaliser des films en time-lapse sous plusieurs angles, pour saisir toute la diversité des pratiques spatiales. Architecte de formation, il a également l’habitude de fabriquer ses propres sources (relevés, enquêtes socio-démographiques, etc.), ce qui s’avère très utile dans les pays du Golfe où l’accès à l’information, concernant notamment les travailleurs étrangers, n’est pas chose aisée. De leurs côtés, certains contributeurs de l’ouvrage de Molotch et Ponzini fondent leur légitimité sur une forme d’observation participante inédite. C’est en tant qu’urbaniste engagée au service de la planification d’une ville nouvelle en Arabie Saoudite que Laura Lieto analyse la fabrique institutionnelle et professionnelle de l’urbain. C’est en infiltrant un salon très sélect à King Abdullah Economic City (Arabie Saoudite) que la géographe Sarah Moser a pu prendre la mesure du rôle joué par les acteurs saoudiens et émiriens dans le réseau international de promotion des villes nouvelles.
Forts de tous ces atouts, qu’apportent concrètement ces deux ouvrages au débat sur les formes urbaines contemporaines ainsi qu’à la connaissance sur les villes du Golfe ?
Loin des dichotomies simplificatrices du type « tradition/modernité » ou « opulence/misère », les auteurs parviennent à restituer les multiples dimensions du paradoxe qui définit les systèmes urbains en présence dans le Golfe. Au niveau des grandes orientations politiques d’abord, les projets urbains visant à « faire patrimoine » se multiplient un peu partout aujourd’hui, comme pour faire contrepoids aux grandes « utopies futuristes » (Amale Andraos in Molotch et Ponzini). Ces projets mythifient généralement la culture bédouine du désert au détriment de celle des civilisations marchandes tournées vers la mer qui préexistaient pourtant en ces lieux avant le pétrole. Ils créent ainsi des identités nationales « exclusives » (p. 64). Masdar City, évoquée dans les deux ouvrages, incarne également parfaitement le paradoxe urbain dans le Golfe. Projet de ville 100 % écologique située sur l’émirat d’Abu Dhabi, l’un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre de la planète, Masdar City est comparée par Gökçe Günel à un « vaisseau spatial », qui est loin d’avoir atteint ses objectifs, mais qui, déjà, exerce une influence sur les pratiques internationales en matière d’urbanisme durable.
Le sentiment paradoxal est par ailleurs très présent dans les enquêtes d’Elsheshtawy. Une partie importante de son livre est consacrée à l’étude des représentations des villes du Golfe dans la fiction et les récits. Il en ressort ce qu’il nomme un « paradoxe Dubaï » assez irrationnel. Dans les vlogs (blogs vidéo) qu’il a visionnés, des migrants indiens mettent en scène leur vie et leur réussite dans une ville sublimée qui, pourtant, les rejette et les remplace comme bon lui semble. C’est sans doute la preuve que le sentiment d’attachement, voire d’appartenance à un lieu, peut se développer même chez ceux que N. Vora nomme les « citoyens impossibles » [1], ces migrants qui jamais ne seront chez eux dans le Golfe. Yasser Elsheshtawy, étranger aux EAU (égyptien de nationalité), mais porte-drapeaux lorsqu’il fut nommé conservateur du pavillon des EAU lors de la Biennale de Venise en 2016, n’a-t-il pas lui-même intériorisé ce sentiment paradoxal ? Il n’a, par endroits, pas de mots assez durs pour dénoncer l’artificialité de certains projets urbains et la ségrégation en vigueur dans ces villes, tout en les relativisant lorsque, dans certains écrits, ces dernières sont réduites à cela. Son écriture peut parfois très légèrement basculer dans le misérabilisme – « des migrants cantonnés aux fissures et aux crevasses d’une ville inhumaine » (p. 250) –, alors même qu’il reconnaît, mieux que quiconque, la capacité de ces habitants à faire avec et à résister à beaucoup des conditions qui leur sont imposées.
Trop souvent considérées comme des espaces exclusivement construits à partir de l’importation d’éléments extérieurs, en référence notamment à l’influence exercée par Las Vegas ou New York sur Dubaï et au rôle prépondérant des consultants étrangers dans l’aménagement urbain, les villes du Golfe sont en réalité bien plus le produit de circulations et d’assemblages. Le chapitre d’A. Boodrookas et A. Keshavarzian est ainsi fondamental, bien que s’inscrivant à la suite des travaux de N. Fuccaro [2] par exemple, en ce qu’il prend le contre-pied de représentations apolitiques et anhistoriques de ces territoires, très répandues dans les milieux journalistiques et architecturaux. Selon eux, le rôle soi-disant visionnaire des monarques et des « starchitectes » doit être nuancé à la lumière du long ancrage des logiques capitalistes sur ces territoires (émergence d’élites marchandes en dehors des cercles du pouvoir) et d’un cosmopolitisme largement antérieur à l’arrivée des travailleurs étrangers après le début de l’exploitation des hydrocarbures.
Les paysages urbains contemporains sont donc le résultat de ces logiques transnationales profondes et toujours à l’œuvre. Ainsi, pendant que le Qatar et les EAU s’offrent les services de Rem Khoolaas ou de Jean Nouvel, leurs multinationales de promotion immobilière (Emaar, Qatari Diar, etc.) proposent les leurs au Proche Orient, en Afrique et même en Europe. Ces villes ne sont donc pas des récepteurs passifs de formes architecturales et urbaines exogènes, comme le montre bien le chapitre de Sarah Moser à propos des villes nouvelles dans la promotion desquelles les professionnels locaux semblent tout à fait moteurs, et ce quel que soit le succès rencontré par les opérations locales en la matière... De même, dans la ville en train de se faire, les pratiques ne peuvent pas se résumer à du simple « top-down » exercé par des consultants étrangers, nous dit Laura Lieto, mais bien à de la négociation au jour le jour et à des adaptations suggérées par les acteurs locaux, produisant par là même de nouvelles formes, hybrides, de planification urbaine.
Yasser Elsheshtawy n’est certes pas le premier à s’intéresser aux conditions de vie des migrants dans les villes du Golfe, mais il est le premier à en fournir une analyse spatiale aussi poussée et à les appréhender en termes de défiances et de résistances.
En s’intéressant aux échelles du quotidien, aux espaces ordinaires, il apparaît dans les pages de Temporary Cities une autre ville que celle promue par le marketing international ou que celle, plus critique, qui considère les migrants comme des êtres impuissants écrasés par l’accumulation du capital et l’autoritarisme. Elsheshtawy s’inscrit ainsi dans les études, nombreuses en dehors du Golfe, sur les « citadins ordinaires » et les formes alternatives d’urbanité qui naissent dans les marges urbaines.
Son intime connaissance du terrain, sa plume sensible et son iconographie plurielle permettent d’incarner véritablement ces marges, souvent contournées par les axes de communication et cachées, voire détruites, par les pouvoirs municipaux, mais fonctionnant pour les usagers comme des espaces publics à part entière. Les habitués de ces villes savent que ces espaces existent, qu’ils constituent des interstices, des marges, situés à l’envers du décor. Elsheshtawy va plus loin. Il en fait une partie intégrante des systèmes urbains, reliée au « décor » par ce caractère éphémère qui définit la condition urbaine locale, et d’autant plus inscrite dans le paysage que les conditions d’émergence et d’appropriation de ces espaces sont fragiles et précaires.
L’auteur construit sa démonstration en deux temps. Il cherche d’abord à restituer le plus fidèlement possible le paysage visuel et sensoriel de cette « ville bis » [3] à travers ses propres observations et les représentations à l’œuvre dans la fiction. Ensuite, il développe quatre études de cas où les résidents défient la « ville temporaire ». Il en résulte une typologie : « l’espace quotidien » du restaurant « Peshawar » situé à un angle de rue dans un quartier populaire de Dubaï devant lequel l’animation ne cesse jamais ; « l’espace refuge » d’une dent creuse du plan d’occupation du sol d’Abu Dhabi qui permet à la diaspora bangladaise de socialiser librement, sous le seul arbre du quartier ; « l’espace cosmopolite » du Square Nasser, situé au centre de Deira, dans le « vieux » Dubaï, dont les attributs de centralité subsistent avec le temps – il fut le lieu d’implantation des premières activités tertiaires modernes de Dubaï dans les années 1960 – et semblent même avoir été relancés par l’inauguration du métro en 2009 ; « l’espace local », ou endogène pourrait-on dire encore, des maisons sha’bî de l’habitat traditionnel émirien : produits d’une politique de logement lancée par Sheikh Zayed à la fin des années 1960 pour sédentariser les bédouins, ces maisons sont aujourd’hui largement considérées comme des bidonvilles (slums) à éradiquer bien que toujours habitées, soit par quelques vieilles familles émiriennes soit par des migrants qui se les sont réappropriées.
Cette typologie passionnante et efficace constitue une contribution majeure aux études sur les usages informels de la ville, sur les résistances ordinaires par la pratique de l’espace et, plus largement, sur la place des habitants dans les systèmes urbains contemporains.
Il n’en reste pas moins quelques critiques à adresser conjointement à ces deux ouvrages, qui n’entachent en rien leur grand intérêt. Fréquente dans les publications en anglais sur le Golfe, une certaine tendance à l’extrapolation et à la généralisation transparaît, au moins dans les titres de ces livres. Cela peut se justifier d’un point de vue éditorial, pour inscrire une œuvre dans le champ en vogue des « Gulf studies » par exemple, mais cela produit une vision uniforme des situations décrites dans cette région du monde. Molotch et Ponzini se dédouanent d’une intention d’appliquer leurs conclusions à l’ensemble des villes du Golfe en parlant de « nos villes du Golfe » dans leur introduction, mais cela peine à convaincre. Quant à Yasser Elsheshtawy, alors qu’il ne traite principalement que de Dubaï et d’Abu Dhabi, avec quelques excursions à Doha et Al-Aïn, il utilise le terme « Arabia » dans le sous-titre de son ouvrage. Mais que représente « l’Arabie » dans la région si elle n’est pas Saoudite ? Est-ce un référent territorial et identitaire pertinent ? S’agit-il de la péninsule arabique ? Dans ce cas, les limites géographiques devraient englober le Yémen, que tout oppose ou presque aux pays du Golfe…
On regrettera par ailleurs que, si les études urbaines sur le Golfe foisonnent aujourd’hui, peu d’entre elles se risquent en dehors des capitales. Le Golfe urbain ne se limite pas à Dubaï, Abu Dhabi et Doha, qui sont également celles dont il est le plus question dans ces deux ouvrages. Il est urgent d’aller mener des recherches sur des villes plus périphériques dans le Golfe, qu’il s’agisse de capitales encore trop peu travaillées telles que Koweït City ou Mascate, ou de villes moyennes dont les trajectoires semblent différer de celles des plus grandes, Sohar en Oman ou Sharjah dans la conurbation de Dubaï par exemple.
Enfin et sans chauvinisme ou presque, ces ouvrages passent totalement à côté de la littérature en français sur les villes du Golfe. La production est certes moins nombreuse qu’en anglais, et même si un bel hommage est rendu à des ouvrages, aux grandes qualités ethnographiques, publiés récemment par des chercheurs français en anglais [4], les sources en français ne sont presque jamais exploitées par nos collègues anglophones. Or, et pour ne retenir qu’un seul exemple, il apparaît dans le chapitre de synthèse signé par Steffen Hertog clôturant le livre de Molotch et Ponzini certaines analyses sur le développement urbain de Dubaï, le processus de financiarisation qui y a cours et ses effets en termes de fragmentation territoriale, qui figuraient déjà dans un livre publié il y a près de 20 ans par Roland Marchal [5], ainsi que dans certains articles de Marc Lavergne et Brigitte Dumortier, pour ne citer que quelques auteurs français précurseurs sur ces terrains.
The New Arab Urban et Temporary Cities se lisent bien ensemble. Sans se marcher dessus, ils complètent utilement et intelligemment l’édifice analytique désormais bien consolidé de l’urbanisation contemporaine dans le Golfe. Mais l’ouvrage de Yasser Elsheshtawy ne se limite pas à cela. Non seulement il vient s’installer tout en haut de cet édifice, mais surtout, il permettra enfin à tous ceux qui se rendent régulièrement dans le Golfe de ne plus rougir, parfois, devant leurs collègues dubitatifs, d’en apprécier pleinement les puissantes expériences urbaines !
par , le 10 octobre 2019
Roman Stadnicki, « Le capitalisme perché », La Vie des idées , 10 octobre 2019. ISSN : 2105-3030. URL : https://laviedesidees.fr/Elsheshtawy-Temporary-Cities-Molotch-Ponzini-New-Arab-Urban
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[1] Vora N., 2013, Impossible citizens : Dubai’s Indian Diaspora, Durham, Duke University Press.
[2] Fuccaro N., 2009, Histories of City and State in the Persian Gulf : Manama since 1800, Cambridge, Cambridge University Press.
[3] Agier Michel, 1999, L’invention de la ville, Paris, Éditions des Archives contemporaines.
[4] Beaugrand C., 2017, Stateless in the Gulf. Migration, nationality and society in Kuwait, Londres, Tauris ; Ménoret P., 2014, Joyriding in Riyadh. Oil, urbanism and road revolt, Cambridge, Cambrige University Press.
[5] Marchal R., 2001, Dubaï : cité globale, Paris, CNRS Éditions.