Inventeur de la « géographie radicale », David Harvey tente de concilier marxisme et géographie pour montrer que villes et terroirs s’efforcent de constituer des rentes de monopole. Car les injustices de la mondialisation s’incarnent dans des espaces : les pays du Sud victimes d’un développement inégal et, à l’inverse, les lieux où se développe une vision alternative du monde, comme Porto Alegre.