Quelle place doivent tenir les affects dans la pratique de l’histoire ? L’empire des émotions invite les historiens à ne pas se laisser envahir par la sentimentalité plus ou moins doloriste qui s’empare aujourd’hui des études historiques. Pour autant, ils ne doivent pas craindre d’impliquer leur propre affectivité dans l’écriture du passé.