À partir d’une enquête collective, Christine Detrez propose de déconstruire le terme de “crush” et la manière dont ses sens sociaux éclairent les modalités de formation du couple et d’éducation sentimentale chez les jeunes de 12 à 25 ans.
Quel sens social donner aux relations amoureuses des adolescent et jeunes adultes ? Une enquête comparée étudie comment les jeunes de différents milieux envisagent l’amour et la conjugalité et la manière dont il éclaire la question du genre pour cette tranche d’âge.
Pour la féministe africaine-américaine bell hooks, le patriarcat mutile la vie affective des hommes et les coupe de l’amour. Leur « guérison relationnelle » permettra le développement d’une masculinité féministe. Une thèse novatrice ou psychologisante ?
Le régime nazi a encouragé les Allemands à vivre une hétérosexualité ludique. De nombreuses femmes « aryennes » ont pu bénéficier d’opportunités professionnelles et affectives. Y a-t-il contradiction entre la promotion de la liberté sexuelle et la confiscation de la liberté politique ?
Nous ne sommes pas tous également exposés aux effets du changement climatique. Les plus pauvres et les générations futures sont les principales victimes d’un réchauffement auquel les pays développés ont grandement contribué. D’où un problème moral et politique rarement pris en considération.
Peut-on écrire le portrait sociologique de quelqu’un qui a toutes les apparences du sale type et à qui on a de surcroît été intimement lié ? C’est le pari risqué de Daniel Bizeul dans ce livre-hommage à Martial, dont la vie fut marquée par la domination sociale et la violence sous toutes ses formes.
Deux sociologues ont étudié la correspondance échangée, au début des années 1960, par un couple d’instituteurs séparés par la guerre, puis par la mort. À travers cet itinéraire intime, ils retracent les mutations de la société française.
Étudiant le répertoire des émotions au Moyen Âge, deux historiens montrent l’importance de la vie affective dans la construction du sujet et des relations sociales. Plongée dans l’intimité des médiévaux.
L’amour ne se réduit ni à la conjugalité ni à la passion : en l’abordant comme un ensemble de gestes et de pratiques, Michel Bozon montre qu’il s’agit de se donner et parfois de s’abandonner soi-même. C’est alors l’épuisement plus que la haine qui menace dans cette vision apaisée des relations amoureuses.
La philosophie peut-elle dire ce qu’est l’amour ? Dans un ouvrage court et argumenté, Francis Wolff s’essaie au jeu de la définition, montrant que l’amitié, le désir et la passion délimitent l’amour autant qu’il s’en nourrit.