La lutte anti-terroriste engagée depuis les attentats du 11 septembre n’a pas radicalement transformé notre législation, mais en a accéléré la mutation. C’est désormais la sécurité et la prévention des crimes qui en constituent le cœur et qui poussent, trop souvent, à mettre entre parenthèses les principes définissant l’État de droit. Magistrat, secrétaire général de l’Institut des hautes études sur la Justice, Antoine Garapon répond aux questions de la Vie des idées.