La domestication des espèces, fondement de la révolution néolithique, ne doit pas être lue selon des critères productivistes. Les mythes entrent aussi dans la « technopoïèse », cette invention de techniques nouvelles.
Des premiers paysans à l’âge des chefs, de la chasse à la riziculture, de l’outillage lithique au développement du fer, le Japon nourrit une histoire complexe qu’il faut relire avec les découvertes archéologiques.
L’ouvrage monumental de David Graeber et David Wengrow sur la formation des sociétés et des inégalités rompt les barrières entre archéologie préhistorique et ethnologie pour ouvrir sur un vaste projet anthropologique. Il échoue toutefois à articuler le champ politico-culturel et celui de la nature.