La domestication des espèces, fondement de la révolution néolithique, ne doit pas être lue selon des critères productivistes. Les mythes entrent aussi dans la « technopoïèse », cette invention de techniques nouvelles.
Des premiers paysans à l’âge des chefs, de la chasse à la riziculture, de l’outillage lithique au développement du fer, le Japon nourrit une histoire complexe qu’il faut relire avec les découvertes archéologiques.
Que penser du rôle assigné aux femmes dans les productions médiatiques sur la préhistoire ? On y découvre des femmes puissantes, annonçant une émancipation à venir. Ce nouvel ouvrage de la Collection Puf/Vie des idées fait le point sur ce que les données scientifiques peuvent réellement établir sur la question du genre dans la préhistoire.
Les mythes en vogue d’un matriarcat originaire ou de chasseresses héroïsées ne reposent sur aucune donnée scientifique sérieuse ; de surcroît, ils ne servent pas la cause féministe.
L’ouvrage monumental de David Graeber et David Wengrow sur la formation des sociétés et des inégalités rompt les barrières entre archéologie préhistorique et ethnologie pour ouvrir sur un vaste projet anthropologique. Il échoue toutefois à articuler le champ politico-culturel et celui de la nature.
Que nous apprennent les dolmens sur le temps long de la protohistoire ? Selon Jean Guilaine, ils témoignent de l’apparition progressive des inégalités, avant la naissance des États.
La préhistoire comme discipline émerge au XIXe siècle. Les traces fragmentaires sur lesquelles elle s’appuie et le mystère qui les entoure imprègnent l’imaginaire des artistes modernes. L’exposition « Préhistoire. Une énigme moderne » donne à voir le destin d’une découverte indissociable du fantasme.