Parmi les acteurs peu visibles des campagnes électorales, les groupes d’intérêt font l’objet de nombreux fantasmes. S’ils investissent bien des moyens conséquents, ils pèsent en réalité bien peu sur l’agenda politique.
La ré-autorisation des néonicotonoïdes fin 2020 a été justifiée par l’échec de solutions alternatives pour les betteraviers. Mais la focalisation du débat autour des questions technologiques masque les tensions opposant pouvoirs publics et scientifiques.
Les lobbies semblent à travers les scandales récurrents et fortement médiatisés pervertir le processus de décision politique, en particulier à l’échelon européen. Dévoiement de la démocratie ou relais de la société civile ? Les sciences sociales analysent leur rôle dans toute sa complexité.