Grâce aux stratégies commerciales et au lobbying des géants de l’agroalimentaire, les aliments ultra-transformés se multiplient dans nos assiettes. La satiété éphémère qu’ils provoquent favorise le surpoids et des risques plus élevés de maladies cardio-vasculaires et de diabète.
Parmi les acteurs peu visibles des campagnes électorales, les groupes d’intérêt font l’objet de nombreux fantasmes. S’ils investissent bien des moyens conséquents, ils pèsent en réalité bien peu sur l’agenda politique.
La défense de la science et de la raison est de plus en plus instrumentalisée par des lobbyistes qui s’abritent derrière des ONG. Ce travail de sape obscurantiste bénéficie aux industriels pour lesquels ils travaillent et menace les fondations de la science.
La ré-autorisation des néonicotonoïdes fin 2020 a été justifiée par l’échec de solutions alternatives pour les betteraviers. Mais la focalisation du débat autour des questions technologiques masque les tensions opposant pouvoirs publics et scientifiques.
Les lobbies semblent à travers les scandales récurrents et fortement médiatisés pervertir le processus de décision politique, en particulier à l’échelon européen. Dévoiement de la démocratie ou relais de la société civile ? Les sciences sociales analysent leur rôle dans toute sa complexité.
Les lobbies européens ont la réputation de passer leur temps à chercher à influencer les décisions politiques. Une étude fouillée de l’Union européenne de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises révèle pourtant la multiplicité de leurs activités.