Loups, chats, chevaux et, maintenant, rats. Sont-ils des objets de dégoût, vecteurs de la peste, ou bien des aides utiles au nettoyage des détritus ? Après le rat des villes et le rat des champs, voici le rat de l’histoire !
Aux frontières de l’épidémiologie et de l’histoire sociale, Delphine Berdah compare les politiques sanitaires très différentes qui furent adoptées en France et en Grande-Bretagne contre la tuberculose et la fièvre aphteuse.
Au XVIIIe siècle, les épidémies récurrentes de typhus chez les pauvres renforcent la croyance selon laquelle les corps de la plèbe sont dans un état de perpétuelle putréfaction. L’historien Kevin Siena propose une étude stimulante des discours médicaux sur les épidémies au cours du long XVIIIe.
Prise entre les grandes épidémies du passé et l’horreur de la guerre mondiale, la grippe de 1918-1919 a longtemps peiné à être reconnue comme un désastre sanitaire et social majeur. Les réactions face à l’épidémie actuelle témoignent d’un déni récurrent face à une maladie qui déconcerte.
Les laboratoires pharmaceutiques sont devenus des acteurs incontournables des politiques de santé. Auriane Guilbaud analyse les enjeux posés par ces relations entre firmes et organisations internationales dans le cadre de partenariats public-privé à l’échelle mondiale.