Michel Wieviorka est depuis 1989 directeur d’études à l’EHESS, où à la suite d’Alain Touraine, il a dirigé le CADIS (Centre d’Analyse et d’Intervention Sociologiques) de 1993 à 2009.
Ses principales recherches portent sur les mouvements sociaux et culturels, le racisme, la violence, l’antisémitisme, le terrorisme, ainsi que sur la démocratie et le multiculturalisme.
Parmi ses ouvrages, dont beaucoup sont traduits dans plusieurs langues : Sociétés et terrorisme (éd. Fayard, 1988), La Différence ( éd. Balland, 2005), La France raciste (éd. du Seuil, 1991), La tentation antisémite (éd. Robert Laffont, 2006), Les Russes d’en bas (avec A. Bérélowitch, éd. du Seuil, 1995), Métamorphose ou mutation, où va la France (éd. Rue de Seine, 2021), Neuf leçons de sociologie (éd. Robert Laffont, 2011), La Violence (éd. Pluriel Hachette, 2012), Pour une démocratie de combat (éd. Robert Laffont, 2020), Alors, Monsieur Macron, heureux ? (éd. Rue de Seine, 2022), Manifeste pour les sciences sociales (avec Craig Calhoun, éd. de la MSH, 2015).
Il a rédigé trois rapports pour des ministres de l’Enseignement Supérieur et la recherche : sur la diversité, pour Valérie Pécresse, (publié aux éd. Robert Laffont) ; pour Thierry Mandon sur la place des sciences humaines et sociales françaises à l’échelle internationale (aux éd. de la MSH), et le troisième, non commandé par elle et pour montrer l’inanité de ses propos sur les maux qui « gangrèneraient l’université », adressé à Frédérique Vidal sous le titre Racisme, antisémitisme et antiracisme ( éd. La Boîte à Pandore).
Il a co-dirigé avec Georges Balandier Les Cahiers Internationaux de Sociologie, jusqu’à leur dernière livraison, et a créé les revues SOCIO, qu’il dirige avec Laetitia Atlani-Duault, et Violence : an International Journal, qu’il dirige avec Scott Straus.
Il a été président de l’International Sociological Association (2006-2010), et membre du Conseil scientifique de l’European research Council (2015-2020) et a dirigé la Fondation Maison des Sciences de l’Homme de 2009 à 2019.