Agrégée d’allemand, docteure en études germaniques, Anne Quinchon-Caudal est Maîtresse de conférences à l’Université Paris-Dauphine depuis 2007, et chercheuse associée au laboratoire I.C.T. de l’Université Paris Cité depuis 2013. Elle consacre ses recherches à la pensée raciale dans les pays de langue allemande aux XIXe et XXe siècles, et plus particulièrement à la définition des rapports de l’âme et du corps au sein du mouvement de Réforme de la vie (Lebensreform), des mouvements völkisch, et de l’idéologie nationale-socialiste.
Sa dernière monographie est consacrée à la manière dont Hitler est devenu un antisémite fanatique dans les années ayant précédé la rédaction de Mein Kampf, notamment sous l’influence de Dietrich Eckart.