Anthropologue ayant aussi une formation philosophique et psychanalytique, ses principales recherches effectuées en Amérique latine et plus particulièrement au Brésil concernent l’ethnopsychiatrie, l’anthropologie des religions ainsi que les rapports de l’ethnographie, de la littérature et du cinéma. Professeur émérite à l’Université Lumière-Lyon 2 où il a fondé le Département d’Anthropologie, il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages traduits en plusieurs langues, parmi lesquels Transatlantique. Entre Europe et Amériques latines (Payot, 1994), La description ethnographique (Armand Colin, 2005), Métissages. De Arcimboldo à Zombi (Pauvert, 2001) écrit en collaboration avec Alexis Nouss, De tout petits liens (Les Mille-et-une nuits, 2003), Le social et le sensible (Téraèdre, 2005), Leçons de cinéma pour notre époque (Téraèdre, 2007), Sons, images, langage (Beauchesne, 2009), Le sujet. Essai d’anthropologie politique (Téraèdre, 2007), Tokyo, ville flottante. Scène urbaine, mises en scènes (Stock, 2010), Une autre Chine. Gens de Pékin, observateurs et passeurs de temps (De l’Incidence, 2012).
Dans les différents domaines étudiés, François Laplantine a deux préoccupations : une critique de l’instrumentalisation du sujet, la nécessité de ne pas séparer une théorie de la connaissance des questions de l’esthétique, de l’éthique et du politique. Ses recherches se poursuivent actuellement entre la Chine, le Japon et le Brésil. Elles viennent de donner lieu à la publication des ouvrages Quand le moi devient autre (CNRS Editions), L’énergie discrète des lucioles (Editions Académia).
L’Université Fédérale de Salvador de Bahia en 2005 puis l’Université Fédérale de la Paraïba en 2007, lui ont décerné le titre de Docteur Honoris Causa.