Normand Doiron a commencé sa carrière à L’Université de Victoria en Colombie-Britannique. En tant que dix-septièmiste, il enseigne depuis plus de vingt ans au Département de littérature française de l’Université McGill, à Montréal. Il a publié une poétique du récit de voyage, L’Art de voyager, Poétique du récit de voyage à l’époque classique, Paris/Sainte-Foy, Klincksieck/Presses de l’Université Laval, 1995), une édition critique de la Relation du Voyage du Port-Royal de Diéreville. Il s’intéresse à la rhétorique, aux traités de cour (« Le Portique et la cour. Néo-stoïcisme et théorie de l’honnêteté au XVIIe siècle », Revue XVIIe siècle, Paris IV / Sorbonne, no 213, 2001, p. 689-698), au théâtre (« Porcie, ou la tragédie du feu », Poétique, no 144, Paris, 2005, p. 413-428 ; « Terreur et supplication. La poétique aristotélicienne de la tragédie », Poétique, no 151, 2007, p. 279-288 ; « Fou de soi. Équivoque et théâtre dans le théâtre : les Visionnaires de Desmarets », Revue d’histoire du théâtre, no 235, 2007-III, p. 277-296), au néostoïcisme (« Poétique de la consolation classique », dans Revue XVIIe siècle, Paris IV / Sorbonne, no 237, 2007, p. 779-798). Il publiera prochainement un essai sur les représentations du déplacement dans la littérature grecque ancienne.