L’usage intensif des énergies carbone a permis la prospérité, particulièrement depuis 1945, et avec elle une relative pacification des relations internationales. La décarbonation impose donc, selon P. Charbonnier, d’inventer une autre géopolitique.
Convaincus que la pensée géopolitique allemande expliquait les succès militaires foudroyants des nazis au début de la Seconde Guerre mondiale, les Américains cherchèrent à la retourner contre leurs ennemis, avant d’en faire un instrument de lutte contre l’URSS durant la guerre froide.
Alors que les représentations simplistes de l’Afrique dans les relations internationales se perpétuent, un ouvrage synthétise les principales discussions sur la place du continent dans l’espace mondial d’hier à aujourd’hui.
Robert Boyer offre une lecture des conséquences économiques et politiques de la pandémie qui va à l’encontre de discours iréniques sur l’avènement d’un nouveau monde. Sa géopolitique des capitalismes jette un regard inquiet sur les conflits entre États et entreprises multinationales.
Les décideurs politiques sont souvent accusés de faire preuve de cynisme dans la conduite des affaires internationales. Pour d’autres, il s’agit seulement de « réalisme ». Mais que recouvre exactement ce terme ? Deux ouvrages récents reviennent sur la genèse des concepts Realpolitk et géopolitique et remettent en cause la dichotomie entre les valeurs et les intérêts.
Le climat est devenu un enjeu majeur de la coopération internationale. Observateur de la COP21 au Bourget en décembre 2015, le sociologue Jean Foyer revient sur les tendances lourdes et les temps forts des négociations climatiques.
Une nouvelle menace pèse sur la mondialisation : depuis 2008, gouvernements et opinions publiques s’émeuvent de l’explosion de la piraterie maritime au large de la Somalie. Pour Éric Frécon, l’option militaire retenue est inefficace pour lutter contre un fléau qui prospère sur fond de dégradation des conditions de vie des populations côtières.