La puissance des pauvres constitue un vibrant plaidoyer pour un autre développement, autonome, endogène, solidaire, humain que ses auteurs opposent au développement imposé par l’Occident et ses institutions, qui privilégient la rationalité économique et la mesure quantitative du bien-être. La progression du capitalisme fait apparaître la pauvreté comme une construction politique détachée de la puissance des individus et des sociétés et nourrie de leur dépendance à l’égard du marché. Corrompue par ceux-là mêmes qui prétendent la soulager, elle dégénère en misère.