L’Ancien Régime est généralement considéré comme une période de recul des libertés et d’oubli des systèmes représentatifs. Pourtant, des défis politiques et religieux nouveaux ont conduit à d’importants ajustements dans la mise en œuvre concrète de la décision majoritaire. Pour Olivier Christin, l’apport de l’époque moderne à la formation des pratiques de la décision politique qui seront celles de la révolution démocratique doit donc être réévalué.