En écrivant une histoire sociale totale de la Nouvelle-Orléans du XVIIIe siècle, Cécile Vidal propose de la recadrer comme un avant-poste caribéen de l’Empire français plutôt que comme une ville frontière nord-américaine.
La vivacité du syndicalisme et des mouvements sociaux antillais trouve sa source dans les mobilisations anticolonialistes. Les promesses déçues d’une plus grande égalité sociale suite à la départementalisation des Antilles soulèvent en effet la question du legs colonial.