Alain Prochiantz, professeur au Collège de France à la chaire de processus morphogénétique revient sur les méandres de sa carrière, ce qu’il appelle des « accidents ». L’un d’entre eux (une découverte majeure et inattendue) a redessiné les contours théoriques de sa discipline et ouvert de nouvelles voies thérapeutiques. C’est le scientifique qui se livre ici, mais aussi le philosophe des sciences et l’artiste. Car pour lui toutes ces activités se nourrissent les unes des autres.