Parmi les acteurs peu visibles des campagnes électorales, les groupes d’intérêt font l’objet de nombreux fantasmes. S’ils investissent bien des moyens conséquents, ils pèsent en réalité bien peu sur l’agenda politique.
L’idée du commissaire européen Siim Kallas de créer un registre européen des lobbyistes a relancé le débat sur l’exposition des décideurs européens aux efforts d’influence des groupes d’intérêts et ses conséquences sur les choix politiques de l’Union.