La phase hyper-capitaliste actuelle offre aux grandes fortunes un rôle clé sur la scène politique transnationale. Peter Hägel enquête sur six de ces milliardaires qui pèsent sur la compétition politique d’un pays ou sur les priorités des organisations internationales.
L’éducation – telle qu’elle est conçue et pratiquée – ne sert à rien, est vite oubliée, coûte cher, n’est pas rentable, et devrait être supprimée. Telle est la thèse provocante du professeur d’économie américain Bryan Caplan.
En prenant l’exemple des messageries Hachette, qualifiées de « pieuvre » dans les années 1930, l’historien Jean-Yves Mollier montre l’emprise des intérêts privés sur les enjeux publics. Un problème toujours d’actualité.
Dans un essai stimulant, Edgar Cabanas et Eva Illouz dénoncent les « sciences du bonheur » au service de l’idéologie néolibérale. Non seulement elles invitent à renoncer à tout changement politique, mais elles culpabilisent les « psytoyens » qui ne parviennent pas à se plier à leurs injonctions.