Coline Salaris est chercheuse associée au Centre Émile Durkheim et à l’Institut d’études politiques de Bordeaux, où elle a soutenu en décembre 2015 une thèse portant sur les mobilisations de victimes dans les problèmes de santé publique. Ce travail opère une comparaison entre les associations de victimes du médicament Distilbène et les agriculteurs se présentant comme des victimes des pesticides. Ses travaux portent sur la construction des identités collectives et la construction des groupes, et sur les mobilisations collectives et leur rôle dans la construction des problèmes publics notamment dans les domaines de la santé publique et de la santé environnementale.