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Le Moyen Âge d’Henri Pirenne
Entretien avec Geneviève Warland


par Julien Le Mauff , le 16 février


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Comment faire l’histoire du Moyen Âge ? La reparution d’œuvres majeures de Pirenne affiche un souci de contextualisation, contre les risques contemporains de détournement. Derrière l’auteur de Mahomet et Charlemagne se dévoile une éthique de l’historien, absorbé par les enjeux du XXe siècle.

Mort en 1935, l’historien belge Henri Pirenne demeure considéré comme l’un des fondateurs de la médiévistique contemporaine, inspirateur du courant des Annales, notamment grâce à ses travaux d’histoire économique et sociale portant sur l’Europe médiévale et ses villes, et à ses thèses innovantes exprimées au lendemain de la Première Guerre mondiale. Pirenne voyait ainsi dans la constitution d’un espace européen cohérent, théâtre d’une période appelée « Moyen Âge », la conséquence de l’essor de l’Islam sur les rives opposées de la Méditerranée.
Bien que la multiplication des données documentaires et archéologiques ait conduit à la remise en question profonde de certaines propositions, les écrits de Pirenne forment un legs historiographique essentiel. Les éditions Gallimard reprennent aujourd’hui certains de ses textes majeurs, et de précieuses archives, au sein d’un riche volume, Histoires de l’Europe, présenté et annoté par Geneviève Warland, avec la collaboration d’Alain Marchandisse, et publié dans la collection Quarto – où il rejoint notamment les recueils consacrés à Jacques Le Goff, Georges Duby ou Ernst Kantorowicz.

La Vie des idées  : Auteur d’une œuvre fournie sur la Belgique, Henri Pirenne a entrepris plus tardivement, presque par accident, les écrits ici réunis sur l’histoire de l’Europe comme sur le rapport entre Europe médiévale et monde islamique.

Geneviève Warland : La Première Guerre mondiale représente une césure dans la production historique d’Henri Pirenne ; elle le bouleverse comme citoyen belge germanophile (Pirenne n’avait pas anticipé l’éventualité du déclenchement d’une guerre par l’Allemagne). Comme scientifique, elle lui offre une pause à la fois réflexive et introspective sur un parcours d’enseignement et de recherches de près de 30 années. Sur décision des autorités belges, les universités ne rouvrent pas leur porte après l’invasion allemande ; en ce qui concerne l’université de Gand où Pirenne enseignait, la majorité des professeurs n’obtempère pas à l’injonction du Gouverneur allemand Moritz von Bissing exigeant sa réouverture avec des cours exclusivement en néerlandais. Ce faisant, il cherchait à satisfaire les demandes des activistes flamingants favorables à une division du pays. Considérés comme les meneurs de la fronde des professeurs, Pirenne et son collègue, Paul Fredericq, spécialiste de l’Inquisition dans les Pays-Bas espagnols, sont déportés en Allemagne en mars 1916.

Pirenne en captivité, dans sa chambre du camp de Holzminden en 1916. Copyright Archives générales du royaume

Suite à différentes tribulations dans des camps de prisonniers puis dans la ville universitaire d’Iéna, Fredericq et Pirenne sont envoyés chacun dans une petite ville de Thuringe où ils passent les deux dernières années de guerre. Afin d’éviter la « neurasthénie » comme Pirenne l’écrit à son ami Maurice Prou, directeur de l’École des chartes, il s’impose une discipline intellectuelle : dans des cahiers d’écolier, il rédige chaque jour en fin de journée, entre sa promenade et le dîner, plusieurs pages d’une histoire de l’Europe. L’idée lui vient du cours d’histoire économique et sociale qu’il a donné à des prisonniers de guerre russes au camp d’Holzminden ; cela dit, la grande fresque qu’il entame synthétise des idées exposées dans ses enseignements depuis plusieurs décennies sur le commerce et les origines des villes, la féodalité, les monarchies et les Empires.

Néanmoins, Pirenne innove. La guerre a étendu son horizon intellectuel : par ses rencontres, il a appris le russe avec un officier de l’armée du Tsar. Cela lui a donné accès à une nouvelle littérature disponible à l’université d’Iéna : Pirenne se met à étudier les routes commerciales de l’Europe de l’Est reliant l’Empire byzantin à la Russie et aux pays scandinaves ; il explore également l’histoire des États slaves.

Si Pirenne comme historien des villes et de la Belgique avait toujours considéré son objet d’étude dans un ensemble plus large que celui des frontières nationales – il suffit de citer ici ses articles des années 1880-90 sur les origines des villes dans la Revue Historique –, il s’était jusque là essentiellement concentré sur l’Europe occidentale. La donne change donc avec la guerre : l’Europe centrale reçoit toute son attention de même que l’Europe orientale.

La Vie des idées  : Dans les œuvres ici reprises, Pirenne s’émancipe de nombreux cadres et, notamment, des frontières chronologiques autant que géographiques, annonçant le parti pris du temps long adopté ensuite par les historiens des Annales, voire le courant plus récent encore de l’histoire globale.

Geneviève Warland : En effet, l’œuvre de Pirenne annonce, d’une certaine manière, celle de Fernand Braudel qui a pris comme objet la Méditerranée sous des angles et des temporalités diverses tant politiques que géographiques, économiques et sociales. La Civilisation matérielle, économie et capitalisme de Braudel (qui eut l’occasion d’écouter Pirenne à deux reprises en 1928 et en 1931) offre également un lointain écho à plusieurs ouvrages de Pirenne.

Pirenne choisit de suivre les activités commerciales des marchands et négociants dans des périmètres de dimensions variables : le Nord de la France et la Flandre, mais aussi le Nord de l’Italie, le Saint-Empire et la Russie. L’approche globale concerne ainsi sa volonté de franchir les frontières nationales dans son étude des villes et du commerce, qu’il considère sur un temps long, autrement dit sur plusieurs siècles comme dans l’Histoire de l’Europe ou La Civilisation occidentale au Moyen Âge dans l’Histoire générale dirigée par Gustave Glotz. Il s’intéresse particulièrement à une catégorie d’hommes qui, étant donné leurs activités de négoce à longue distance, sont cosmopolites et transnationaux : les marchands qu’ils qualifient d’hommes nouveaux et capitalistes.

L’intérêt de Pirenne pour ces hommes et les lieux qui les rassemblent – les foires – ainsi que pour leur impact sur la création d’une civilisation urbaine européenne rejoint les préoccupations de l’histoire globale telle qu’on la comprend aujourd’hui, plus précisément dans l’analyse des circulations marchandes, des flux et des réseaux commerciaux (à partir des acteurs ou des produits).

La Vie des idées  : Histoires de l’Europe reprend aussi un grand nombre d’articles et conférences relatifs à la méthodologie historique, où l’on peut saisir la façon dont Pirenne, dès les premières années du XXe siècle, défend par exemple un renouveau de la démographie historique, ou encore l’usage du concept de capitalisme dès le XIIe siècle.

Geneviève Warland : Attentif aux innovations qui, avant la Première Guerre mondiale, se situaient en Allemagne, Pirenne met un point d’honneur à les intégrer dans son propre travail d’historien. Cela vaut pour la démographie historique appliquée à l’étude des villes dont l’inspiration vient directement de Karl Bücher, historien et économiste allemand, mais aussi pour la conceptualisation en histoire, laquelle permet d’étudier des phénomènes sur le temps long (tel le capitalisme) ou de repenser la périodisation (comme dans Mahomet et Charlemagne qui déplace de deux siècles la césure entre l’Antiquité et le Moyen Âge).

Le caractère avant-gardiste de Pirenne se trouve encore dans sa démarche de comparaison historique. Son discours De la méthode comparative en histoire ouvrant le Congrès international des historiens à Bruxelles en 1923 apparaît comme programmatique à cet égard, mais, dès la fin du XIXe siècle, Pirenne y recourt dans ses articles sur les villes : il y précise qu’elles devaient toujours être appréhendées non pas seulement dans leurs traits spécifiques locaux, régionaux ou nationaux, mais également en regard de ce qui les caractérise dans d’autres pays, à commencer par ceux limitrophes. De la sorte, Pirenne invite à lire la littérature scientifique dans différentes langues. Il se place en pourfendeur de toute forme de « nationalisme méthodologique », pour reprendre la formulation du sociologue allemand Ulrich Beck.

La Vie des idées  : On retrouve dans ce volume le Mahomet et Charlemagne dont la thèse reste célèbre. Pirenne explique l’ancrage nord-européen du pouvoir carolingien par le facteur externe de l’émergence du monde islamique. « Charlemagne, sans Mahomet, serait inconcevable », comme il le formule dès 1922 lors d’un voyage aux États-Unis (p. 925).

Geneviève Warland : Le livre Mahomet et Charlemagne publié de manière posthume en 1937 par son fils résume les centres d’intérêt de Pirenne depuis sa retraite en Allemagne en 1916 jusqu’à son décès en 1935. Dans ce manuscrit terminé avant son décès, Pirenne développe une thèse antigermaniste : la civilisation romaine ne s’est pas effondrée avec la prise de Rome par les Germains en 476 ; elle a continué à persister tout au long de la période mérovingienne grâce notamment aux institutions ecclésiastiques. C’est la conquête du monde méditerranéen par les Arabes au VIIIe siècle et la rupture entre l’Empire romain d’Orient et les villes d’Europe occidentale qui marquent véritablement l’entrée dans ce qui fait la spécificité du Moyen Âge septentrional : le système domanial et féodal. Les preuves de la transformation des échanges et de l’organisation sociale en Occident se trouvent, selon Pirenne, dans la disparition de la monnaie d’or, du papyrus, des épices et des tissus précieux dans les cours au temps de Charlemagne.

Pirenne conçoit ces changements comme s’étant produits rapidement et brutalement et comme résultant d’une cause externe. Les archéologues et historiens d’aujourd’hui adoptent une perspective plus nuancée, considérant que ce phénomène de repli sur soi de l’Europe septentrionale s’est déroulé de manière progressive et sans extinction totale des échanges.

La Vie des idées  : Cette idée apparaît en fait déjà dans Histoire de l’Europe (p. 151-156). Elle n’est donc pas sans lien avec sa réclusion en Allemagne, et sa vive opposition à l’école historique allemande, notamment dans l’appréciation du Saint-Empire, où les historiens allemands auraient « glorifié […] ce qui n’était en réalité que la conséquence d’une civilisation arriérée » (p. 1013).

Geneviève Warland : En réalité, toute l’Histoire de l’Europe constitue un réquisitoire contre l’école historique allemande. Non seulement la thèse centrale de Mahomet et Charlemagne récusant le triomphe des royaumes barbares et de la culture germanique sur l’Empire romain, mais encore la thèse – propre à l’Histoire de l’Europe – de la soumission par la Réforme des sujets à leur prince (cujus regio, ejus religio) renforçant à la fois la subordination des uns et l’autoritarisme de l’autre. C’est ce qui amène Pirenne à affirmer qu’au plan politique, l’Allemagne est « en retard » par rapport aux États-nations occidentaux qui ont établi des institutions représentatives dès les XVIIe et XVIIIe siècles.

Qui plus est, Pirenne rejette catégoriquement l’interprétation de la civilisation germanique par les historiens allemands, sous la forme d’un « génie national » (Volksgeist) établissant une équivalence entre la langue et la race.

La Vie des idées  : La thèse de Mahomet et Charlemagne décentre le regard sur le Moyen Âge occidental, mais décrit aussi l’apparition du monde islamique comme un phénomène de clôture, qui aurait refoulé le centre de gravité politique et culturel européen hors de l’espace méditerranéen. Si la perspective apparaît alors nouvelle sur le plan méthodologique, on peut préciser, notamment contre certains détournements venant aujourd’hui des franges identitaires, que ces conclusions ont été largement nuancées.

Geneviève Warland : La thèse pirennienne était si audacieuse et révolutionnaire que, dès le départ, elle a été reçue avec scepticisme, non seulement par les historiens allemands, mais aussi par plusieurs historiens spécialistes des mondes mérovingiens et carolingiens. Marc Bloch non plus n’était pas très enthousiaste. À l’époque de Pirenne, la plupart des connaissances s’appuyaient sur la lecture des textes médiévaux et quelques découvertes archéologiques. Depuis lors, de nombreuses fouilles ont apporté des données permettant de nuancer les affirmations de Pirenne. C’est ce que montre Philippe Sénac dans sa postface à Mahomet et Charlemagne [p. 926-939]. La réfutation tient aussi au caractère monocausal de l’explication pirennienne. Là où Pirenne se focalise sur la rupture des circulations méditerranéennes en direction de l’Europe du Nord suite à la conquête musulmane, plusieurs auteurs invoquent d’autres facteurs pour le ralentissement des échanges : qui les effets de l’épidémie de peste sous Justinien, qui le climat d’insécurité, qui l’ouverture de routes passant par la Russie et les pays scandinaves. La chronologie des événements telle que proposée par Pirenne a elle aussi été soumise à révision. Plusieurs auteurs soulignent que le processus d’inflexion des rapports commerciaux entre Orient et Occident a débuté plus tôt que vers la fin du VIIe siècle et qu’il a été très progressif. Enfin, au lieu de ne représenter qu’une barrière entre deux mondes de religions différentes, on en vient à considérer aujourd’hui davantage les ports de la Méditerranée comme des lieux de contacts et d’échanges.

La Vie des idées  : Le volume comprend aussi Les Villes du Moyen Âge, paru dans sa version traduite aux États-Unis en 1925, avant même la publication en français en 1927. Au vu de l’importance continue du champ de l’histoire urbaine au Moyen Âge, ce bref Essai d’histoire économique et sociale, ainsi qu’il est sous-titré, ne serait-il pas son livre le plus durablement influent ?

Geneviève Warland : Les Villes du Moyen Âge rassemblent une série de conférences données par Pirenne dans plusieurs universités américaines lors de son voyage aux États-Unis en 1922. Elles jettent un pont entre la thèse de Pirenne sur le développement des villes en Europe occidentale à partir du Xe siècle, esquissée dès les années 1880-90, et celle de l’effondrement économique survenu aux VIIe-VIIIe siècles sous le coup de l’expansion islamique. Le renouveau commercial à partir de foyers particulièrement actifs en Vénétie comme en Champagne et en Flandre s’explique, selon Pirenne, par l’action de « marchands aventuriers » qui raniment le commerce à distance et initie les prêts à crédit. S’établissant à proximité des bourgs, dans les faubourgs où ils entreposaient leurs marchandises, ces derniers contribuent à l’essor des villes en y développant des institutions propres.

Pirenne reçu à la Maison Blanche en 1922, avec l’ambassadeur belge (le baron Émile Cartier de Marchiennes) et le sénateur belge Albert Le Jeune

Outre son envergure temporelle, la démonstration de Pirenne doit sa force de conviction à son procédé argumentatif reposant sur les contrastes (économie agricole versus économie commerciale, capital foncier versus capital mobilier, servage versus liberté), ainsi qu’aux comparaisons établies entre des parties éloignées de l’Europe comme l’Empire carolingien et la Russie. Ce livre à la fois dense, concis et clair a séduit son lectorat, à l’époque de Pirenne (à commencer par Marc Bloch qui ne tarit pas de louanges), mais aussi par la suite comme le montrent les rééditions et l’inscription des Medieval Cities dans le programme d’études de nombreux étudiants américains.

La Vie des idées  : Peut-être est-ce l’un des mots les plus polémiques de Pirenne, mais aussi l’un de ceux qui paraissent le mieux refléter sa pensée, ses engagements et sa profonde originalité : « toute construction historique repose sur un postulat : celui de l’identité de la nature humaine au cours des âges. » (p. 1021). Que signifie ce postulat pour Pirenne ?

Geneviève Warland : Cette affirmation de Pirenne porte la marque du premier conflit mondial et de sa réflexion sur la théorie des races développée par plusieurs auteurs (comme Gobineau) à la fin du XIXe siècle. Pirenne refuse en effet tout amalgame entre race, culture et langue (une équivalence qui est apparue avec le romantisme allemand comme dans le Volksgeist de Herder). La guerre et les conflits ethniques qu’elle engendre, attisés notamment par les autorités allemandes en Belgique qui visent à séparer les Flamands et les Wallons selon ce principe, renforcent le point de vue de Pirenne selon lequel un pays, une nation ne se définissent pas d’après ce critère culturaliste ou racialiste, et cela vaut pour toutes les périodes de l’histoire. C’est la raison pour laquelle il insiste sur l’identité de la nature humaine, laquelle est conçue comme la base d’une « histoire universelle » qui est le propre de toute histoire (cherchant encore en cela à dépasser les oppositions nationales). Il s’agit d’un leitmotiv de la pensée pirennienne après la Première Guerre mondiale.

Henri Pirenne 1862-1935
 1862 : naissance à Verviers, en Belgique
 1883 : Doctorat (université de Liège), thèse : Histoire de la constitution de la ville de Dinant au Moyen Âge
 1886 : Professeur à l’université de Gand.
 1900-1931 : parution des 7 tomes de l’Histoire de la Belgique.
 1914 : mort au combat de son fils Pierre, engagé volontaire dans l’armée belge.
 1916 : considéré comme « personne extrêmement dangereuse », Pirenne est arrêté et déporté en Allemagne. Interné dans les camps de Crefeld, puis Holzminden, il est autorisé à résider dans la ville universitaire d’Iéna.
 1917 : accusé de complot, il est envoyé en Thuringe. Il y entame la rédaction de son Histoire de l’Europe, qu’il laisse inachevée.
 1919 : Président de l’Académie royale de Belgique et recteur de l’université de Gand.
 1922 : Cours à la Sorbonne sur l’histoire économique d’Europe occidentale, puis voyage de trois mois aux États-Unis pour une série de conférences sur l’histoire des villes médiévales. Il est reçu à la Maison Blanche.
 1925 : Publication en anglais de Medieval Cities. La version française paraît en 1927 : Les Villes du Moyen Âge. Essai d’histoire économique et sociale.
 1933 : Contribue à l’Histoire générale de Gustave Glotz, au sein du t. 8 sur La civilisation occidentale au Moyen Âge, pour le contexte économique et social.
 1935 : Achève la rédaction de Mahomet et Charlemagne. Meurt le 24 octobre.
 1936 : Publication posthume du texte d’Histoire de l’Europe des invasions au XVIe siècle, achevé par son fils Jacques.
 1937 : Publication posthume de Mahomet et Charlemagne, édité par son fils Jacques et Fernand Vercauteren.

par Julien Le Mauff, le 16 février

Pour citer cet article :

Julien Le Mauff, « Le Moyen Âge d’Henri Pirenne. Entretien avec Geneviève Warland », La Vie des idées , 16 février 2024. ISSN : 2105-3030. URL : https://laviedesidees.fr/Le-Moyen-Age-d-Henri-Pirenne

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