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Recension Philosophie

La conservation contre le capitalisme

À propos de : Bram Büscher et Robert Fletcher, Le vivant et la révolution, Actes Sud


par Arnaud Gane , le 10 avril


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Comment sauver la biodiversité de son extinction programmée sans appauvrir et exclure les populations dépendantes des écosystèmes ? En admettant la portée politique de la conservation et en l’inscrivant dans un projet anticapitaliste, répondent les sociologues Bram Büscher et Robert Fletcher.

La conservation fait actuellement face à des controverses majeures : actes de violences dans le cadre de la protection des parcs naturels, déplacements de populations autochtones pour préserver une nature vierge dans la lignée de pratiques coloniales, ou encore marchandisation de la nature. Ces problématiques sont liées à la conception, sous l’influence du capitalisme et du colonialisme, d’un modèle dominant des parcs naturels comme des espaces excluant les activités humaines vivrières, mais ouvertes à de la création de valeur économique ne découlant pas de leur exploitation directe, par exemple via le tourisme vert. La conservation en arrive à ce paradoxe : exclure et appauvrir les populations riveraines privées des ressources, tout en prétendant générer de la rentabilité pour des bailleurs privés. L’objet central de ce livre est de proposer un modèle de conservation concurrent fondé sur une lecture marxiste, et baptisé « conservation conviviale ».

Le Vivant et la Révolution s’inscrit dans un champ d’études fécond qui remet lutte politique et marxisme au centre de l’écologie. Ses représentants récents sont notamment Paul Guillibert, « communiste du vivant », Aurélien Berland et sa pensée de l’émancipation écologique ou encore le suédois Andreas Malm surnommé « le Lénine de l’écologie » [1]. À travers un exposé très bien documenté, Büscher et Fletcher démontrent de façon convaincante que la conservation de la nature est toujours associée à une économie politique. La conservation dominante s’est développée dans le sillage du capitalisme et de la colonisation ; donc tout contre-modèle devra être inscrit dans un contreprojet de société, révolutionnaire, ainsi que le titre du livre l’annonce.

Leur proposition répond également à l’un des débats théoriques centraux de la conservation et plus largement de l’écologie, sur le rapport que doivent entretenir la nature et la société, ou la nature et la culture dans les termes qu’emploie l’anthropologue Philippe Descola. Certains auteurs, à l’instar de la philosophe française Virginie Maris, plaident pour que la conservation sépare autant que possible l’espace dévolu aux activités humaines et celui laissé à la nature afin de prévenir de plus grandes destructions des écosystèmes. La position opposée est notamment incarnée par Baptiste Morizot, philosophe, pisteur de loup et coauteur de la préface du présent ouvrage avec le traducteur, qui défend un dépassement de ce dualisme par le développement d’alliances entre humain et autres espèces contre la destruction de la planète par les intérêts capitalistes [2]. Si la conservation conviviale se situe dans la deuxième perspective qui défend que les projets de conservation doivent favoriser les interactions avec les humains, elle en critique certains excès.

Après l’allemand et l’espagnol, le français est la troisième langue dans laquelle The Conservation Revolution (son titre original) est traduit, par le philosophe de l’environnement Antoine Chopot, coauteur avec Léna Ballaud du remarqué Nous ne sommes pas seuls [3]. Un entretien entre le traducteur et les deux auteurs postface le livre [4]. Les auteurs y expliquent notamment les actions concrètes entreprises depuis la première publication de l’ouvrage, illustrant l’une de ses principales qualités : sa jonction entre les débats théoriques et le terrain.

La conservation, élément d’un processus de développement inégal

Le cœur de la thèse de l’ouvrage est que conservation et capitalisme se seraient intrinsèquement produits l’un l’autre avec le dualisme nature-culture comme pilier fondateur.

Suivant une lecture marxiste, économie et écologie étaient originellement dialectiquement intégrés dans une même unité métabolique. Mais l’un des corollaires du capitalisme naissant est la rupture métabolique : rupture avec la biologie des sols par l’agro-industrie qui diminue les besoins en main-d’œuvre ; créant un excédent de population prolétarisé qui migre dans les centres urbains où les individus se trouvent en rupture avec la nature rurale. En résulte une aliénation du rapport entre humain et nature dont la finalité est de faire des uns et de l’autre des marchandises. La conservation naît dans ce contexte comme une tentative d’atténuation des excès du capitalisme, soutenu par un désir de classes dominantes urbaines pour une nature vierge esthétisée.

Elle s’est ensuite développée en miroir du capitalisme économique dont elle est censée corriger ou réparer les excès, tout en en partageant les causes : le dualisme et l’accumulation de capital. Si cette intégration entre nature et capital a d’abord été souterraine, elle est de plus en plus assumée. Dans nos modèles actuels de développement « durable », la conservation est déjà intégrée à la croissance économique et la prochaine étape, déjà en germe dans les divers projets de « capital vert », serait celle d’une fusion intégrale entre intérêts de la conservation, de l’économie et de la sécurité.

De nombreuses organisations et groupes de réflexions œuvrent pour accompagner cette « révolution du capitalisme ». Un ancien banquier d’affaire travaillant pour le programme des Nations unies pour l’environnement interrogé sur la contradiction entre ces deux activités répond ainsi : « je ne les réconcilie pas — je suis un capitaliste intégral » (p. 42) [5]. Parmi les principales voies de valorisation économique de la nature, on peut citer : les paiements pour services écosystémiques qui visent à rendre visibles et quantifiables économiquement les dépendances des activités humaines aux écosystèmes ; la compensation naturelle qui consiste à protéger une unité de nature ailleurs pour racheter sa destruction ici, ou encore le tourisme vert. Cette course à la financiarisation s’explique notamment par les coûts élevés des programmes de conservation, évalués entre 200 à 300 milliards dans la prochaine décennie par le Programme des Nations unies pour le Développement. Ces sujets ont été traités en profondeur par un autre ouvrage collectif dirigé par les deux auteurs et leur collègue Wolfram Dressler : Nature Inc. [6].

La conservation est aussi l’héritière de la colonisation. Les premiers parcs naturels ont été institués en excluant les autochtones en Amérique du Nord, puis au sein des empires européens en Afrique, en Asie ou aux Caraïbes [7]. Cette quête illusoire d’une nature vierge de l’homme s’inscrit dans le dualisme moderne entre nature et culture, qui correspond à leur séparation stricte et la prédominance de la seconde sur la première [8]. Aujourd’hui, la conservation capitaliste se présente comme un modèle de développement, promettant de sortir les populations riveraines des parcs de la pauvreté en leur offrant des débouchés économiques, par exemple dans le tourisme, tout en les excluant de la gestion des espaces. Mais les travaux du géographe marxiste David Harvey suggèrent au contraire que la pauvreté est une conséquence que réserve le capitalisme aux populations perdantes au terme d’une lutte politico-économique fondée sur l’accumulation par dépossession [9].

 Notre thèse [énonce] que la conservation est un élément d’un processus plus vaste de “développement géographique inégal” (p. 224).

Le capitalisme engendrant la pauvreté et la pauvreté poussant les populations à exploiter les ressources naturelles pour leur subsistance, il en résulte qu’aucun programme de conservation qui s’appuie sur le capitalisme ne peut être viable.

L’ alternative à la conservation dominante

Avant d’exposer leur propre proposition, la conservation conviviale, Büscher et Fletcher font une présentation de deux courants qui s’opposent à la conservation dominante : la nouvelle conservation et le néo-protectionnisme.

La première branche de l’alternative, la nouvelle conservation, a émergé dans le sillage des théories du dépassement du dualisme dans les sciences humaines. Ses représentants les plus célèbres sont les Américaines Donna Haraway, Anna Tsing ou encore les sociologues français Latour et Collon avec la théorie de l’acteur-réseau qui intègre l’agentivité des non-humains (animaux, virus, objets techniques…) et leur interaction avec les humains. Suivant ce rejet de la division entre société et nature, les tenants de la nouvelle conservation appellent à développer partout les liens entre humains et non-humains jusque dans la biodiversité urbaine plutôt que de se concentrer sur une nature somptueuse et reculée. Pour l’essayiste américaine Emma Maris, l’une des voix les plus influentes de ce courant, la nature vierge n’existe pas, et toute la Terre est un « jardin turbulent » dont nous devons assumer la responsabilité [10]. Dès lors, nous devrions intégrer les objectifs de développement humain et de conservation, ce qui ouvre la voie à une valorisation purement économique de la nature. Ainsi, la mise en pratique de cette « post-nature » s’est révélée encore plus ouverte à l’intégration de la nature dans une économie capitaliste.

La seconde réponse, le néo-protectionnisme, est apparue en réaction au courant précédent. Elle prône un retour radical aux fondamentaux de la conservation historique, tout en adoptant une posture critique au sujet du capitalisme. Très marqués par l’urgence de la situation de la biodiversité, ses partisans souhaitent un retour au parc-forteresse et plaident pour une limitation de la croissance économique et démographique humaine. Pour les tenants de cette ligne comme Michael Soulé ou Harvey Locke, la nature a une valeur intrinsèque, indépendante de toute relation avec les humains, ainsi que l’avait théorisé le philosophe de l’environnement John Baird Callicott [11]. Cette vision a connu une formulation paradigmatique dans le projet Half-Earth, sur lequel se concentrent les critiques de Büscher et Fletcher. Popularisé par un ouvrage éponyme d’une personnalité respectée de la biologie de la conservation, O. E. Wilson, Half-Earth propose de séparer la Terre en deux : une moitié pour les humains, une pour le sauvage [12].

Cette ambition, qui semble irréaliste, est néanmoins étayée par certaines recherches qui recommandent de protéger entre 25 et 75 % d’une région emblématique pour enrayer l’érosion de la biodiversité. Et c’est là un point d’achoppement fondamental entre ces deux propositions de conservation. En effet, les néo-protectionnistes mettent en avant la scientificité de leurs thèses face à celles de la nouvelle conservation qui ne seraient basées sur aucune donnée empirique. Ces derniers accusent en retour les néo-protectionnistes d’avoir une vision restrictive de la science qui ignore les défis majeurs de justice et d’intégration des populations locales, impactant la viabilité des projets de conservation sur le long terme. Ces deux positions sont renvoyées dos à dos par les auteurs :

 Là où les chercheurs en sciences naturelles doivent admettre et assumer le fait que la réalité est toujours construite, les chercheurs en sciences sociales doivent assumer le fait que la réalité n’est jamais seulement construite. (p. 176)

Face aux insuffisances de ces modèles, l’ouvrage développe une proposition originale, la conservation conviviale, qui garde le meilleur des deux options concurrentes à la conservation dominante.

La convivialité : une conservation qui assume sa portée politique

Büscher et Fletcher proposent de garder de la nouvelle conservation la volonté de repenser le dualisme ; et de la néo-conservation, la critique du développement économique. Mais les deux approches sont insatisfaisantes puisque la première ne s’accompagne pas d’une critique du capitalisme, tandis que la seconde est fondée sur un projet assez irréaliste de division de la planète et de décroissance de la population humaine.

Face à cette impasse, ils proposent un programme différent pour la conservation, fondé sur la théorie de la convivialité conçue par l’un des pères de la pensée écologique : Ivan Illich [13]. Ils en tirent un programme optimiste, basé sur une approche intégrée dans un plan de développement géographique global. Un chapitre central de l’ouvrage, « Interlude : Un Océan d’alternatives », développe ainsi les transformations sociales à conduire en parallèle de l’avènement de la conservation conviviale comme la décroissance, le partage des richesses et la protection des communs.

Au sein de cet ensemble révolutionnaire, la conservation conviviale est basée sur des propositions concrètes dont notamment : les réparations historiques, un revenu d’existence inconditionnel (par opposition aux revenus contre non-exploitation du milieu expérimenté par certains programmes conventionnels) pour les populations des milieux conservés, un retournement du rapport de force avec les entreprises et la création d’une coalition mondiale pour la conservation.

Face aux excès des théories critiques du dualisme qui ne permettent plus de distinguer nature et culture ; la conservation conviviale appelle à reconnaître un exceptionnalisme humain, nécessaire pour définir la responsabilité particulière de notre espèce dans la crise écologique que nous traversons. Cependant, elle vise à développer les liens entre les riverains et les espaces protégés, en opposition au modèle de parc forteresse.

Si leur projet peut sembler utopique, les auteurs rappellent que la société change à travers des crises qui permettent, selon le mot de Milton Friedman qu’ils rapportent, que « le politiquement inacceptable [devienne] le politiquement inévitable ». Il conviendrait donc que les forces progressistes s’inspirent de ce capitalisme de crise en se réappropriant l’idée de révolution. Le projet esquissé dans ce livre s’est d’ailleurs traduit en un programme de recherche, CONVIVIA, depuis la première parution en anglais de l’ouvrage avec un site dédié rassemblant les projets s’en réclamant.

Conclusion

Finalement, la mise en évidence des sources capitalistes de la conservation nous semble primordiale à l’heure où le marché tente de financiariser la nature. De même, il nous semble nécessaire de faire un inventaire critique des travaux des sciences humaines sur le dualisme, au risque de finir instrumentalisé par les politiques néolibérales comme le furent en leur temps les thèses foucaldiennes sur la folie pour justifier la désinstitutionnalisation psychiatrique.

Cependant, trois aspects nous semblent insuffisamment développés dans l’ouvrage. D’abord, les auteurs ne proposent pas suffisamment de pistes concrètes sur le modèle que pourrait prendre la science et la recherche au sein de la conservation conviviale. On aurait par exemple pu s’attendre à ce que soit évoquée la science participative, centrée sur l’implication des populations locales, qui semble cohérente avec le projet des auteurs. Il en résulte que l’on ne comprend pas bien sur quelles bases on pourra opposer des contre-discours au consensus scientifique sur la nécessité d’une protection forte de 25 à 75 % de chaque biorégion.

Ensuite, le rewilding, ou réensauvagement, courant novateur et expérimental de la conservation, n’est traité dans l’ouvrage que comme une émanation du néo-conservationnisme. Cela peut sembler réducteur eu égard à l’extrême diversité de ce courant, dont se réclament par exemple à la fois Virginie Maris et Baptiste Morizot, dont nous avons dit en introduction qu’ils pouvaient avoir des positions par ailleurs contradictoires sur le dualisme.

Enfin, leur critique du dualisme s’en tient aux dimensions matérielles en cohérence avec leur lecture marxiste. Mais se faisant, ils éludent d’autres dimensions majeures du dualisme par où devra aussi passer sa réinterprétation face à la crise écologique comme la sacralité qui a pu être utilisée pour reconnaître la personnalité juridique d’écosystèmes révérés par des peuples autochtones et ainsi les soustraire au domaine exploitable.

Mais c’est finalement cette primauté donnée à un prisme marxiste, d’économie politique, qui fait aussi l’originalité du propos de Büscher et Fletcher. Ils démontrent de façon convaincante qu’envisager la conservation comme une simple correction des ravages du capitalisme est une impasse. Ce faisant, ils obligent praticiens et chercheurs à penser l’impact global de leurs choix et de leurs positions sur les partenariats avec les multinationales ou vis-à-vis des populations locales notamment. Cette écologie révolutionnaire et exigeante prend tout son sens dans un contexte où l’écologie est de moins en moins consensuelle, ainsi que l’illustrent les récents reculs de l’Union européenne sur le « Green Deal » et l’enlisement des négociations de la Commission sur l’adoption définitive de la loi récemment votée par le Parlement européen sur la restauration de la nature, jugée ambitieuse, mais déjà insuffisante face à la gravité de la crise du vivant.

Bram Büscher et Robert Fletcher, Le vivant et la révolution, Arles, Actes Sud, 2023, 336 p., 23 €.

par Arnaud Gane, le 10 avril

Pour citer cet article :

Arnaud Gane, « La conservation contre le capitalisme », La Vie des idées , 10 avril 2024. ISSN : 2105-3030. URL : https://laviedesidees.fr/La-conservation-contre-le-capitalisme

Nota bene :

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Notes

[1Voir Paul Guillibert, Terre et capital. Pour un communisme du vivant, Amsterdam, 2021 (https://laviedesidees.fr/Le-marxisme-face-au-krach-ecologique) ; Aurélien Berlan, Terre et liberté. La quête d’autonomie contre le fantasme de la délivrance, La lenteur, 2021 (https://laviedesidees.fr/Les-vertus-de-la-subsistance) ; Andreas Malm, Avis de tempête. Nature et culture dans un monde qui se réchauffe, La fabrique, 2023 (https://laviedesidees.fr/Quand-la-nature-revient-en-force).

[2Voir Virginie Maris, La part sauvage du monde, Seuil, 2018 et Baptiste Morizot, Raviver les braises du vivant : un front commun, Acte sud, 2020 (https://laviedesidees.fr/Sauvages-et-reensauvageurs)

[3Léna Balaud et Antoine Chopot, Nous ne sommes pas seuls, Seuil, 2021.

[4Il est également disponible ici publié par la revue Terrestres.

[5Pour les think tanks capitaliste vert : Breakthrough Institute ou encore Natural Capital Coalition

[6Bram Büscher, Wolfram Dressler et Robert Fletcher, Nature Inc. : Environmental Conservation in the Neoliberal Age, University of Arizona Press, 2014 (non traduit).

[7À ce sujet voir : en français Malcolm Ferdinand, Une écologie décoloniale. Penser l’écologie depuis le monde caraibéen, Seuil, 2019 (https://laviedesidees.fr/Decoloniser-la-nature) ou Guillaume Blanc, L’invention du colonialisme vert. Pour en finir avec le mythe de l’Eden africain, Flammarion, 2020. En anglais : Richard Grove, Green Imperalism. Colonial expansion, tropical island edens and the origins of environmentalism, 1600-1860, Cambridge University Press, 1995.

[8Voir à ce sujet la classification proposée par l’anthropologue Philippe Descola qui classe les sociétés humaines selon leur conception du rapport entre nature et culture, l’occident serait dominé par le naturalisme (différence des interiorités et des extériorités) : Philippe Descola, Par delà nature et culture, Gallimard, 2005.

[9David Harvey, Space of Global capitalism. A Theory of Uneven Geographical Development, Verso, 2006 (non traduit).

[10Emma Marris, Rambunctious Garden : saving nature in a post-wild world, Bloomsbury, 2013 (non traduit).

[11J. Baird Callicott, Intrinsic Value in Nature : a Metaethical Analysis, The Electronic Journal of Analytic Philosophy, 3, Spring 1995.

[12Edward O. Wilson, Half-Earth. Our planet’s fight for Life, Liveright, 2017 (non traduit).

[13La relation conviviale, basé sur un contrat social, s’oppose chez Illich à la relation industrielle, basée sur la technique : Ivan Illich, La convivialité, Points, 1976.

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