La parution de l’intégrale des articles d’Alexandre Matheron est l’occasion de s’interroger sur cette discipline hybride qu’est l’histoire de la philosophie, par lui portée à sa perfection et aux limites extrêmes de ce qu’elle peut produire.
S’il est trop tôt pour dire avec précision quelle sera sa politique étrangère, Obama a déjà changé le discours américain sur l’arène internationale. Le dernier livre de Fareed Zakaria s’inscrit dans cette tendance et décrit un monde où les États-Unis devront partager plus leur pouvoir, sans pour autant perdre totalement leur leadership.
Dans le troisième tome de Homo sacer, le philosophe italien Giorgio Agamben poursuit ses recherches sur la biopolitique, en montrant en quel sens le pouvoir repose sur un vide comblé par la gloire.
Peut-on lire Hegel en faisant abstraction des fondements métaphysiques de sa pensée ? C’est l’ambition de Jean-François Kervégan, qui choisit de se fier davantage à l’esprit du système qu’à sa lettre, afin d’en saisir toute la dimension politique.
Et si le néoconservatisme était la version américaine d’un libéralisme ayant succombé à la religion séculière de l’utopisme ? Telle est la thèse – très discutable mais symptomatique – du dernier livre de John Gray.