Peu de phénomènes ont autant marqué le monde postsoviétique que la criminalité économique. Avec les changements de pouvoir au Kremlin, beaucoup espèrent que les abus de la « dictature de la loi » seront corrigés. Mais les racines du problème remontent au-delà de la perestroïka et des réformes ultérieures ; Gilles Favarel-Garrigues montre qu’elles viennent d’un système répressif dont les structures n’ont toujours pas été démontées.