Dans une synthèse ambitieuse, une universitaire allemande s’efforce d’écrire l’histoire de la Palestine depuis la conquête ottomane jusqu’à la fondation de l’État d’Israël. Cependant l’histoire économique et sociale de la Palestine est sans cesse ramenée vers les enjeux du présent – comme si la Palestine était une terre-à-coloniser ou simplement l’emplacement du futur État d’Israël. Mais est-il possible, et surtout souhaitable, de s’inscrire dans une historiographie qui « symétriserait » les souffrances ?