Pour transformer le quotidien, il est nécessaire non seulement de défaire les rapports de classe, de sexe et de race, mais aussi de renouer avec la matière et la ruralité. L’entre-subsistance permet de fissurer le système capitaliste et patriarcal.
Depuis quelques années, les critiques des grandes villes se font plus vives, notamment du côté de l’écologie politique. Mais est-il vraiment envisageable de quitter les métropoles et de faire sécession d’avec l’ordre urbain qu’elles incarnent ?
Comment les femmes de classes populaires et de petites classes moyennes vivent-elles leur jeunesse en milieu rural ? À partir d’une enquête dans plusieurs espaces ruraux et péri-urbains, Yaelle Amsellem réinvestit la question des trajectoires sociales féminines.
Dans un récit sensible, Juliette Rigondet retrace l’histoire de son village d’enfance, où des personnes atteintes de troubles mentaux sont accueillies par des familles. Elle met ainsi en lumière une expérience méconnue qui est à l’origine de l’accueil familial thérapeutique.
Opposer la richesse des villes à la pauvreté des campagnes, c’est en fait ne pas comprendre la réalité des inégalités territoriales. Les villages sont aujourd’hui souvent plus attractifs qu’un grand nombre de villes moyennes, qui connaissent des difficultés démographiques et économiques majeures.