Dans un contexte de doute à l’égard des cadres politiques traditionnels, l’étude pacifiée des empires est désormais rendue possible par les concepts forgés par l’histoire globale. Pour J. Burbank et F. Cooper, qui refusent une exploration abstraite de la souveraineté impériale, comprendre la nature et le devenir des empires requiert de saisir le rôle des politiques de la différence, creusets de la fabrique d’un commun.