Irène Théry plaide pour la levée de l’anonymat du don dans la procréation médicalement assistée. Ce « secret d’État » est à ses yeux discriminatoire. Il faut inscrire le donneur dans un modèle de famille multiple en phase avec l’évolution des mœurs et avec le droit. Cette vision idéaliste fait pourtant abstraction des conditions psycho-sociales du processus.