Pour Poutine, une population nombreuse est une preuve de puissance. Or les politiques natalistes mises en place en Russie depuis vingt ans se sont traduites par un échec, lequel explique aussi sans doute l’invasion de l’Ukraine.
Les prédictions alarmistes sur les migrations africaines ont le vent en poupe. François Héran montre qu’elles ne reposent pas tant sur une approche démographique que sur une conjecture économique, et un sophisme : le développement de l’Afrique ne pourrait se faire qu’au détriment de l’Europe.
La Russie post-soviétique a connu une croissance rapide des inégalités en même temps qu’une crise démographique conduisant à l’adoption d’une politique nataliste et de valorisation de la famille traditionnelle. Comment cette situation peut-elle évoluer dans le contexte de nouvelle crise économique et géopolitique ?
Selon Phillip Longman, la démographie américaine serait très favorable aux conservateurs. Le démocrates risqueraient de perdre à nouveau parce qu’ils n’ont pas fait assez d’enfants.