L’objectif du spinozisme est de replacer l’homme dans la nature, aux côtés de l’araignée, du cheval, des poissons. Et de l’arracher à ses illusions de métamorphose : le chat n’est pas tenu d’agir selon les lois de la nature du lion, l’homme ne saurait se transformer en bête ou en dieu. Pour l’initier enfin à la science des vraies mutations, révélateur de la vie éternelle. Mais la raison ne saurait l’emporter sans l’aide et le soutien des images.
C’est donc bien autour de l’homme que tourne ce bestiaire qui suit, grosso modo, l’ordre de l’Éthique, mais qu’on est libre de prendre, tel le serpent de Baudelaire, par n’importe quel bout.
Pour citer cet article :
Ariel Suhamy, « Spinoza par les bêtes. Éditions Ollendorff & Desseins »,
La Vie des idées
, 15 octobre 2008.
ISSN : 2105-3030.
URL : https://laviedesidees.fr/Spinoza-par-les-betes
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