Le partage de la valeur ajoutée fait l’objet d’intenses débats publics en France. Mais un aspect essentiel de la question passe souvent inaperçu : le partage inégal des risques liés aux cycles économiques. Depuis les années 1990, la part du capital ne baisse plus au moment de la récession, comme elle l’avait fait dans les années 1970 ou lors de la Grande Dépression.