La « littérature-monde » glorifiée par plusieurs dizaines d’auteurs de langue française récuse les émois minuscules que ressent et met en scène le microcosme parisien. Selon elle, au contraire, le roman doit être un « atlas du monde ». Mais, à certains égards, sa vision est aussi idéologique et nationale que celle qu’elle dénonce. Le manifeste pour la « littérature-monde » est-il un plaidoyer pour une littérature ouverte au vent du large ou une défense d’une néo-francophonie dirigée contre l’anglais ?