Les violences extrêmes qu’on observe pendant la Grande Guerre s’expliquent-elles par la culture de guerre, la brutalisation des sociétés, le consentement des soldats, la contrainte ? Tout en livrant un plaidoyer pour une science ouverte qui relierait professionnels, amateurs et enseignants, une équipe d’historiens et de politistes montre que les choix historiographiques engagent, au-delà des logiques universitaires, une réflexion sur l’individu, les catégories sociales, l’État et la manière de faire de l’histoire.